Cette semaine, Marie-Élaine Dion, conseillère en communication à la commission scolaire de la Capitale, nous partage son parcours motivant et stimulant dans le domaine des communications. En effet, en presque vingt ans dans le milieu, elle a touché autant aux relations publiques, au graphisme et au marketing qu’à l’événementiel.
Quel a été votre parcours d’études qui vous a mené jusqu’à votre emploi actuel ?
J’ai un parcours plutôt atypique, mais complémentaire. En fait, je n’ai pas de baccalauréat en communications publiques. J’ai commencé mes études universitaires au baccalauréat en communication graphique à l’Université Laval. Pendant ma troisième année d’études, j’étais très impliquée dans plusieurs comités et cela m’a fait découvrir la gestion des communications. J’ai adoré être dans l’action et en amont du mandat de graphisme. Après avoir travaillé deux ans comme graphiste et chargée de projet pour la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) où j’y ai créé les deux premiers agendas étudiants, j’ai décidé de poursuivre mes études en administration au certificat en marketing. Finalement, pour ajouter une autre corde à mon arc, j’ai obtenu un diplôme de deuxième cycle en relations publiques tout en travaillant à temps plein. Aujourd’hui, j’utilise au quotidien toutes ces sphères d’activités dans mon emploi actuel de conseillère en communication à la commission scolaire de la Capitale.
Quelles sont les différentes tâches que vous avez à accomplir en tant que conseillère en communication ?
C’est assez varié. Je me rappelle que, dans mon album de finissants de 5e secondaire, on devait répondre à quelques questions pour se décrire. À la question : « Quelle est ton expression fétiche ? », j’avais répondu : « La routine tue ! ». Je me connaissais déjà assez bien, car j’ai choisi un domaine où il n’y a AUCUNE routine. Et je peux vous assurer que je suis bien vivante ! En travaillant dans une commission scolaire, j’ai notamment à conseiller la direction générale et les directions d’établissement concernant nos stratégies de communication. Je gère également les relations de presse, j’organise des événements comme des inaugurations, des salons, des conférences de presse. Dans nos actions de recrutement de clientèles ou de personnel, je coordonne des mandats en graphisme, je rédige toutes sortes de documents, etc. Je touche à une foule de choses très concrètes. On ne s’ennuie pas !
Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
Après quelque vingt ans d’expérience dans le milieu, je dirais que ce qui me passionne, c’est surtout le fait de me sentir utile, efficace et d’apporter des solutions aux différentes problématiques ou enjeux quotidiens de communication. Voir venir les situations et prévoir l’imprévisible.
Quels sont les défis que vous avez à relever dans le cadre de votre travail ?
Mon principal défi au quotidien, c’est le temps. Mais au point de vue des communications, le défi de mon organisation, c’est le fait d’être souvent sur la défensive en ce qui concerne la perception de ce qu’est une commission scolaire. Nous n’avons pas très bonne presse en général, alors que nous sommes complètement dédiés aux élèves. C’est parfois frustrant.
Selon vous, quelles sont les qualités que devrait avoir tout bon communicateur pour exceller dans le domaine des communications ?
Rigueur, rigueur, rigueur ! Blague à part, je crois qu’il faut aussi être organisé, curieux, s’intéresser à l’actualité et être en mode solution… Et faire le petit effort supplémentaire, sans effort !