«Tu étudies en quoi toi?» Notre fameuse réponse «en comm» soulève plusieurs réactions. La plus populaire : «Ok, mais pour faire quoi?» As-tu déjà vu quelqu’un de perdu? Hé bien, regarde la face d’un étudiant en communication qui se fait demander cette question. On n’en a aucune sainte idée!
Oui, on le sait qu’on aime communiquer (basic stuff). On sait qu’on aime le contact avec les gens, l’écriture ou la publicité. Mais de là à te nommer le titre de notre futur métier, il y a une méchante grosse marge.
Les communications, c’est large. «Ça t’ouvre plein de portes», comme aime te dire Matante Raymonde. Mais moi une maison avec 48 portes, ça me mélange plus que d’autres choses. Desfois, c’est l’fun un corridor en ligne bien droite avec une porte écrit «sortie» au bout.
Le milieu de la radio, de la gestion de crises, de la coordination, du journalisme, honnêtement on pourrait lancer un dictionnaire sur les débouchés suite à un BAC de la sorte. Gérant d’artistes? Awaye donc! Premier ministre? Pourquoi pas!
Tous les chemins mènent à Rome qu’ils disent. Je veux bien être d’accord, mais c’est où Rome? C’est quoi Rome? Est-ce que quelqu’un peut m’amener une map monde avec une légende s’il-vous-plaît. C’est quoi le prix à la fin? La case «arrivée»?
Alors non, on ne sait pas où on sera dans 2 ans, encore moins dans 10. Tout ce qu’on sait, c’est qu’on va essayer. On va visiter, grandir, évoluer, tenter notre chance. Et on va espérer se trouver là-dedans. Trouver notre communicateur intérieur. On va tout faire pour avoir une job qui nous colle à la peau. Alors repose-moi là ta question? À ton «pour faire quoi?», je te répondrai que «C’est pour faire quelque chose que j’aime réellement.»